- improbateur
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• av. 1654; lat. improbator♦ Vx1 ♦ Personne qui désapprouve.2 ♦ Adj. (XVIIIe) ⇒ désapprobateur, réprobateur. « Le maire avait un air improbateur et sévère » (Balzac). — On dit aussi IMPROBATIF, IVE , adj.⊗ CONTR. Approbateur, approbatif.⇒IMPROBATEUR, -TRICE, subst. et adj.I. — Subst., vx. Personne qui désapprouve, qui condamne. Synon. usuel désapprobateur; anton. approbateur. C'est un improbateur décidé de tout ce que font les autres (Ac.).II. — Adj., vieilli. [En parlant de la physionomie ou de l'expression de la pers.] Qui marque la désapprobation. Synon. désapprobateur, improbatif (vx), réprobateur; anton. approbateur, approbatif (vx). Geste, regard, silence, ton improbateur. Le Corse agitait déjà la tête de droite et de gauche d'un air improbateur (BALZAC, Vendetta, 1830, p. 144).Prononc. et Orth. : [
], fém. [-
]. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. Av. 1654 subst. (GUEZ DE BALZAC, Lettres inéd., 88, éd. Ph. Tamizey de Larroque ds LITTRÉ); 1776 adj. (HOLBACH, Morale universelle, t. 3, p. 187 : l'esprit improbateur). Empr. au b. lat. improbator « celui qui désapprouve » (v. improuver). Bbg. GOHIN 1903, p. 233.
improbateur, trice [ɛ̃pʀɔbatœʀ, tʀis] n. et adj.ÉTYM. Av. 1654, Guez de Balzac; lat. improbator, de improbare. → Improuver.❖1 N. Personne qui improuve, désapprouve.1 Ne croyez pas que je sois de ces improbateurs (…)2 Adj. (XVIIIe). ⇒ Désapprobateur, réprobateur. || Regard, silence sévère et improbateur.2 Le maire avait un air improbateur et sévère, et son commis regardait les deux époux avec une curiosité malveillante.Balzac, la Vendetta, Pl., t. I, p. 911.❖CONTR. Apologétique, approbateur, approbatif.
Encyclopédie Universelle. 2012.